FOUND IN
TRANSLATION,
CHAPTER L

Exposition collective
Casino Luxembourg – forum d’art contemporain,
Luxembourg
1er octobre 2011 – 8 janvier 2012

Commissariat Emmanuel Lambion

Citation antonymique d’une locution anglaise bien connue (« lost in translation »), le titre de l’exposition joue sur l’ambivalence et la polysémie du mot en anglais. Celui-ci peut en effet se traduire en français autant par « traduction » que par « translation ». Le dénominateur commun de ces deux « traductions » réside dans l’approche étymologique du terme même de « translation », qui se réfère dans son origine latine à l’action de porter / conduire quelque chose, quelqu’un ou soi-même au-delà de son contexte usuel (de trans-fero-translatum). C’est ainsi que, par delà toute utilisation sémantique restrictive, le concept de translation est ici à appréhender dans un sens plus large, métaphorique, comme le déplacement subtil délibéré, d’un être, d’un signe, d’une pratique, d’une discipline ou d’un champ de connaissance, s’ouvrant à de nouvelles perspectives d’investigation, de recherche, de transmission et de perception.
Par ce simple basculement d’une perspective ou d’un contexte donné à l’autre, s’opère en général un phénomène implicite et subtil de remise à plat, de questionnement de normes, de codes et de langages, de pratiques consacrés. Un phénomène qui, à notre sens, rend compte et caractérise bien des pratiques et recherches de l’art actuel. Par-delà toute approche générationnelle, nous nous trouvons en effet à une époque où le sens se love souvent dans l’interstice. Tout se passe comme si l’artiste créait et instillait le sens de son travail dans l’espace subtil et critique libéré par une sorte de « translation », dans le renversement, la citation, détournée ou non, la réappropriation ou le simple glissement de l’un des paramètres de l’œuvre, tant au niveau du processus de création que des dispositifs de présentation, communication ou encore de réception de celle-ci.
Loin de se restreindre donc à une approche simplement « linguistique » du terme, c’est dans un foisonnement d’axes d’interprétations du concept que l’exposition se déploie : techniques, disciplines, contexte institutionnel, media, supports, codes et langage se voient, directement ou de façon plus médiatisée, tour à tour questionnés par les œuvres des artistes invités.
Found in Translation, chapter L est le troisième volet d’un concept curatorial initié en janvier 2010 par Emmanuel Lambion. Chaque chapitre, identifié par une lettre index choisie de façon associative plutôt qu’alphabétique, s’intègre à un cycle qui, autour de cette problématique polymorphe, articule autant de déclinaisons spécifiques en fonction de contextes, lieux et formats différents.
(Extrait du dossier de presse)

Artistes exposés :
Lara Almarcegui, Juan Arata, Wojciech Ba ̧kowski, Pierre Bismuth, Aline Bouvy & John Gillis, Lucia Bru, Liudvikas Buklys, B-1010, be-DIX_TIEN, Francisco Camacho, Ludovic Chemarin ©, Koenraad Dedobbeleer, Edith Dekyndt,
Simona Denicolai & Ivo Provoost, Agnès Geoffray, gerlach en koop, Jos de Gruyter & Harald Thys, Sofie Haesaerts, Saskia Holmkvist, Hedwig Houben, Ann Veronica Janssens, Eleni Kamma, Ermias Kifleyesus, Gabriel Kuri, Adrien Gary Lucca, Jani Ruscica, Robert Suermondt, Simon Starling, Pieter Vermeersch, VVORK, Freek Wambacq .

Pièces exposées :
Ludovic Chemarin©, 2011
Logo de l’artiste à l’entrée de l’exposition du Luxembourg.
Adhésif noir. Dimensions variables

Contrats LC, 2011
Contrats de cession, témoignage juridique du rachat de l’artiste Ludovic Chemarin.
impression numérique sur papier gris clair avec signatures originales
22 x 30,7 cm

Je suis un rêve, 2011
Détournement par Ludovic Chemarin© de l’œuvre J’ai fait un rêve de Ludovic Chemarin. Installation à activer, pétards, colle
Dimensions variables

EPROM – Lud Oïl / 1.0, 2011
70 X 70 cm.
EPROM – Mezzanine / 1.0, 2011
70 X 60 cm.
EPROM – Jardin / 1.0, 2011
98 X 63 cm.
EPROM – Bidonville / 1.0, 2011
70 X 70 cm.
EPROM – Fly case/ 1.0, 2011
110 X 40 cm.
Reprise de documents photographiques de Ludovic Chemarin pour produire des œuvres répondant aux règles du marché de l’art.
Impression numérique sur aluminium thermolaqué.

Exposition collective
Casino Luxembourg – forum d’art contemporain,
Luxembourg
1er octobre 2011 – 8 janvier 2012

Commissariat Emmanuel Lambion

Citation antonymique d’une locution anglaise bien connue (« lost in translation »), le titre de l’exposition joue sur l’ambivalence et la polysémie du mot en anglais. Celui-ci peut en effet se traduire en français autant par « traduction » que par « translation ». Le dénominateur commun de ces deux « traductions » réside dans l’approche étymologique du terme même de « translation », qui se réfère dans son origine latine à l’action de porter / conduire quelque chose, quelqu’un ou soi-même au-delà de son contexte usuel (de trans-fero-translatum). C’est ainsi que, par delà toute utilisation sémantique restrictive, le concept de translation est ici à appréhender dans un sens plus large, métaphorique, comme le déplacement subtil délibéré, d’un être, d’un signe, d’une pratique, d’une discipline ou d’un champ de connaissance, s’ouvrant à de nouvelles perspectives d’investigation, de recherche, de transmission et de perception.
Par ce simple basculement d’une perspective ou d’un contexte donné à l’autre, s’opère en général un phénomène implicite et subtil de remise à plat, de questionnement de normes, de codes et de langages, de pratiques consacrés. Un phénomène qui, à notre sens, rend compte et caractérise bien des pratiques et recherches de l’art actuel. Par-delà toute approche générationnelle, nous nous trouvons en effet à une époque où le sens se love souvent dans l’interstice. Tout se passe comme si l’artiste créait et instillait le sens de son travail dans l’espace subtil et critique libéré par une sorte de « translation », dans le renversement, la citation, détournée ou non, la réappropriation ou le simple glissement de l’un des paramètres de l’œuvre, tant au niveau du processus de création que des dispositifs de présentation, communication ou encore de réception de celle-ci.
Loin de se restreindre donc à une approche simplement « linguistique » du terme, c’est dans un foisonnement d’axes d’interprétations du concept que l’exposition se déploie : techniques, disciplines, contexte institutionnel, media, supports, codes et langage se voient, directement ou de façon plus médiatisée, tour à tour questionnés par les œuvres des artistes invités.
Found in Translation, chapter L est le troisième volet d’un concept curatorial initié en janvier 2010 par Emmanuel Lambion. Chaque chapitre, identifié par une lettre index choisie de façon associative plutôt qu’alphabétique, s’intègre à un cycle qui, autour de cette problématique polymorphe, articule autant de déclinaisons spécifiques en fonction de contextes, lieux et formats différents.
(Extrait du dossier de presse)

Artistes exposés :
Lara Almarcegui, Juan Arata, Wojciech Ba ̧kowski, Pierre Bismuth, Aline Bouvy & John Gillis, Lucia Bru, Liudvikas Buklys, B-1010, be-DIX_TIEN, Francisco Camacho, Ludovic Chemarin ©, Koenraad Dedobbeleer, Edith Dekyndt,
Simona Denicolai & Ivo Provoost, Agnès Geoffray, gerlach en koop, Jos de Gruyter & Harald Thys, Sofie Haesaerts, Saskia Holmkvist, Hedwig Houben, Ann Veronica Janssens, Eleni Kamma, Ermias Kifleyesus, Gabriel Kuri, Adrien Gary Lucca, Jani Ruscica, Robert Suermondt, Simon Starling, Pieter Vermeersch, VVORK, Freek Wambacq .

Pièces exposées :
Ludovic Chemarin©, 2011
Logo de l’artiste à l’entrée de l’exposition du Luxembourg.
Adhésif noir. Dimensions variables

Contrats LC, 2011
Contrats de cession, témoignage juridique du rachat de l’artiste Ludovic Chemarin.
impression numérique sur papier gris clair avec signatures originales
22 x 30,7 cm

Je suis un rêve, 2011
Détournement par Ludovic Chemarin© de l’œuvre J’ai fait un rêve de Ludovic Chemarin. Installation à activer, pétards, colle
Dimensions variables

EPROM – Lud Oïl / 1.0, 2011
70 X 70 cm.
EPROM – Mezzanine / 1.0, 2011
70 X 60 cm.
EPROM – Jardin / 1.0, 2011
98 X 63 cm.
EPROM – Bidonville / 1.0, 2011
70 X 70 cm.
EPROM – Fly case/ 1.0, 2011
110 X 40 cm.
Reprise de documents photographiques de Ludovic Chemarin pour produire des œuvres répondant aux règles du marché de l’art.
Impression numérique sur aluminium thermolaqué.